Direction nationale de la santé mentale (MSSS)

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Au ministère de la Santé et des Services sociaux existe une direction de la santé mentale qui a son site. Le directeur actuel est André Delorme, MD, FRCPC.

Le site propose une page sur le Rétablissement définit comme le processus qui permet à l’individu malade de développer ou de restaurer une identité positive et riche de sens malgré la condition qui l’afflige, puis de reconstruire sa vie en dépit ou dans les limites imposées par son état s’appelle le rétablissement (Kirk, 2002). Le site élabore sur les conditions sociales nécessaire pour vivre ce processus.

Un des événements majeurs organisés par cette direction demeure des Journées Annuelles. Vous retrouverez sur le site les programmes ainsi que les documents ayant servis aux présentations des années précédentes. Cette source d'information peut être très intéressante pour qui prends le temps de fouiller dans les programmations passées.

La direction a aussi une section Documentation sur divers sujets, entre autres sur les droits, le suicide, la jeunesse. On y trouve aussi des rapports sur les difficultés d'application de la Loi sur la protection des personnes, sur la prestation des services de psychiatrie légale et des documents d'archive qui permettent de mieux voir la trajectoire du développement des orientations gouvernementales. Vous trouverez des témoignages en cliquant sur masantementale.gouv.qc.ca.

Dans les dernières années la Direction de la santé mentale a senti le besoin de préciser les orientations que devraient avoir une équipe de première ligne en santé mental.

Voici quelques extraits que nous trouvons importants de rappeler.

En ce qui concerne les équipes en santé mentale de première ligne, des arrimages solides sont à concrétiser, particulièrement avec :

• les omnipraticiens dans la communauté (cabinets privés et GMF);
• les organismes communautaires qui offrent des services aux personnes ayant des troubles de santé mentale;
• les équipes de suivi d’intensité variable;
• les organismes communautaires qui offrent des services aux membres de l’entourage des personnes atteintes de troubles mentaux;
• les services de deuxième ligne en santé mentale (ex. : cliniques externes et unités d’hospitalisation);
• les services d’urgence;
• les services généraux psychosociaux;
• les programmes-services Dépendances;
• les PAE;
• d’autres partenaires, selon les particularités de la clientèle d’une région.

Quant aux groupes communautaires qui offrent des services aux personnes ayant des troubles de santé mentale, ils doivent eux aussi devenir des partenaires privilégiés en vue d’aider les équipes en santé mentale à faire les suivis des personnes dont l’état mental est jugé stable.

En ce qui concerne les organismes communautaires offrant des services aux membres de l’entourage des personnes atteintes, des modes de fonctionnement sont aussi à déterminer. Déjà, dans certaines régions, des ententes sont signées concernant l’orientation systématique des membres de l’entourage vers les ressources qui répondent à leur besoin d’information et de soutien. Cependant, malgré l’orientation, il est important que les membres de l’équipe leur portent une attention particulière afin de désamorcer l’état de crise qu’ils peuvent vivre en début de consultation.

Le renforcement de l’autodétermination de l’utilisateur de services
Les soins de collaboration impliquent aussi la reconnaissance de l’utilisateur de services et de ses proches comme des membres de l’équipe à part entière. L’expertise qu’ils ont acquise en vivant l’expérience de la maladie mentale est une source précieuse qu’on ne peut ignorer ou minimiser. Il est donc primordial qu’ils participent activement aux soins et aux décisions qui les concernent. Ce droit indéniable des utilisateurs de services demande l’engagement des personnes concernées. Voici un exemple. D’une part, le professionnel doit informer l’utilisateur de services des différentes options possibles pour son traitement, des bienfaits recherchés et des effets indésirables potentiels de chacun d’eux afin que ce dernier puisse prendre une décision éclairée. Ce principe d’autodétermination n’est pas nouveau, mais il est renforcé dans les soins de collaboration. D’autre part, la participation active de l’utilisateur de services implique sa motivation au changement et son intérêt à l’autogestion des soins selon ses capacités. Pour cette raison, le MSSS encourage l’implantation de l’entrevue motivationnelle et le soutien à l’autogestion des soins.

 

Un bilan : l'entendre et le voir en attendant de le lire
Le 30 octobre 2012, André Delorme, le directeur national à la Direction de la santé mentale au Ministère de la Santé et des Services sociaux, dresse un portait de la situation lors du Colloque de l'Ordre des infirmières et infirmiers du Québec. Pour ceux et celles qui ne l'aurait pas entendu lors de ses dernières sorties publiques, les deux présentations qu'il fait, mises en ligne sur Youtube et visuellement très intéressantes, reprennent la plupart des éléments récents qu'il a exprimé. En final, vous entendrez les deux défis majeurs qu'il met de l'avant pour le prochain plan d'action. Y aura-t-il une place pour du développement communautaire? C'est à voir...

André Delorme, Partie 1 

André Delorme, Partie 2

 

Bilan : découvrez l'Évaluation de l'implantation du Plan d'action en santé mentale 2005-2010 « La force des liens» datée d'août 2012 et reçu en début de janvier 2013. En complément lisez notre actualité sur le sujet.